Le style de Damien s’inscrit dans une dynamique de fusion entre univers urbains et ruraux, s’inspirant de la culture populaire, du street art, du pop art et du surréalisme. Cette approche lui permet d’explorer les contrastes et les influences entre la spontanéité du graffiti et la délicatesse d’un trait à l’encre, entre la narration visuelle et poétique du réalisme à la vision théâtrale du surréalisme.
Ma culture est profondément urbaine : musique, mode, graffiti, langage… Mais, dans mes souvenirs, ce sont davantage des images du Sud que j’ai emmagasinées : des champs, des fermes, de la forêt à la montagne, en passant par la côte. Lorsque j’ai vécu en ville, il m’a semblé naturel d’associer ces deux univers. J’aime confronter la street culture à la ruralité pour n’en faire qu’un seul monde. J’ai une passion pour les grands formats, l’immersion, et donc pour le street art, inspiré par des artistes contemporains comme Sainer et sa maîtrise de la couleur, ou Aryz pour la qualité de ses compositions, qui, comme beaucoup, ont débuté dans le graffiti. L’art du rakugaki, dont le maître incontesté reste Katsuya Terada, a eu une grande influence sur moi en tant que jeune artiste. C’est en découvrant son approche que j’ai compris que le plus important, c’était le voyage de l’œuvre : la force du mouvement, des traits, du format, et le plaisir qu’on y met. Ce processus raconte bien plus qu’une histoire : il donne une identité à l’artiste, à l’œuvre et au public.
Aujourd’hui, mon travail artistique est le reflet de cette dualité et de cette recherche d’équilibre. J’explore sans cesse les frontières entre l’urbain et le rural, en utilisant la couleur comme moyen d’expression qui relie l’imaginaire et le réel, pour inviter chacun à trouver sa propre lecture de mes œuvres.
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